Le 14 juillet dernier, tout le casting d'Ant-Man et la Guêpe 
			s'était donné rendez-vous à Disneyland Paris pour l'Avant-Première 
			Européenne du film. Une soirée énorme qui s'est poursuivie le 
			lendemain par la conférence de presse à Paris. Nous y étions, et les 
			acteurs du film Paul Rudd (Ant-Man), 
			Evangeline Lilly (La Guêpe), Michael Douglas 
			(Hank Pym), Hannah John-Kamen (Le Fantôme) et le 
			réalisateur Peyton Reed ont partagé avec nous leurs 
			plus belles expériences :
			 
      
               
			Presse : Peyton, quel film ! Dans Ant-Man et la Guêpe nous avons de fantastiques scènes d’action, des super-héros, des courses poursuite et beaucoup d’humour. Comment avez-vous fait ?
			
			Peyton Reed : Je voulais quelque chose de plus grand, plus drôle, de plus excitant, tout en gardant l’histoire de la famille. C’est la première fois que je fais une suite et je me suis demandé ce que moi, en tant que fan de cinéma, j’aimerais trouver dans une suite ? Il fallait retrouver tous les anciens acteurs et aussi introduire de nouveaux personnages comme celui d’Hannah, tout en gardant l’élément de la comédie. Arrivant après 
			Avengers : Infinity War, je souhaitais faire un film plus léger.
			 
			Presse : Le film est vraiment très drôle. Est-ce davantage une comédie qu’un film d’action ?
			
			Peyton Reed : C’est à la fois un film de science-fiction, une comédie, et un film d’action !
			Evangeline Lilly : Et il y a de la romance !
			Michael Douglas : Je suis aussi d’accord avec Evangeline, je ne suis pas content qu’on ne le dise pas.
			 
			Presse : Michael Douglas, 
			Ant-Man est actuellement votre plus gros succès au box-office. En tant que producteur, quel est votre regard sur ce nouveau genre de film de super-héros qui a envahi Hollywood ?
			
			Michael Douglas : J’adore le monde Marvel. 
			Ant-Man était mon premier gros film avec des écrans verts. En tant qu’acteur on se trouve plus vulnérable car on est entre les mains du réalisateur qui nous dirige, alors qu’il nous parle de choses que l’on ne voit pas. Je donne un 20/20 à Marvel. On parle beaucoup du succès des super-héros, mais il faut surtout parler des grands succès de Marvel.
			 
			Presse : Ant-Man est votre premier film de super-héros. Quels étaient vos personnages préférés quand vous étiez petit garçon ?
			
			Michael Douglas : Quand j’étais petit, ce n’était pas les super-héros mais plutôt les cowboys avec John Wayne, Kirk Douglas...
			 
			Presse : Avec 
			Ant-Man, vous avez joué dans deux films utilisant la technologie pour vous rajeunir pour les flashbacks. Qu’elle a été votre réaction de vous revoir plus jeune ?
			
			Michael Douglas : Ces derniers temps, je regarde mes autres films faits depuis le début de ma carrière et je me régénère en les regardant.
			 
      
               
			Presse : Vous aviez déjà tourné à San Francisco au début de votre carrière. Que pensez-vous de votre retour cinématographique dans cette ville ?
			Michael Douglas : Oui de Basic Instinct à 
			The Game, je trouve que San Francisco est une très belle ville. Mais je n’aurais jamais imaginé voir un Paul Rudd géant au milieu de la baie de San Francisco !
			Paul Rudd : Et moi non plus !
			 
			Presse : Evangeline, les films Marvel ont principalement des héros masculins, êtes-vous contente d’être l’une des rares héroïnes Marvel ?
			Evangeline Lilly : Oui, oui, oui !
			 
			Presse : Paul, vous êtes aussi scénariste sur cet opus. Quel a été votre apport au scénario, notamment au niveau de l’humour ?
			
			Paul Rudd : Mon grand défaut, c’est l’humour. Mais l’histoire s’adaptait très bien à cela, et demeure plus grande que mon personnage avec tous les autres protagonistes qui sont importants. Je ne suis qu’un tout petit ingrédient dans la machine.
			 
			Presse : Dans le film, Cassi, la fille d’Ant-Man, dit à plusieurs reprises qu’elle voudrait être un super-héros avec son père. Est-ce que cela va arriver dans le futur ?
			
			Paul Rudd : Je ne sais pas ce qui va arriver dans le futur. Dans les comics, elle le devient.
			Peyton Reed : On plante des petites graines dans ce film, quand elle parle avec son père, pour que le public sache que ce sera peut-être le cas un jour.
			Michael Douglas : J’aimerais poser une question à Peyton. Quand tu as réalisé le premier opus, as-tu réalisé beaucoup de recherches à propos de toutes les histoires et l’univers du personnage ?
			Peyton Reed : J’ai passé un long moment à faire des recherches, mais je n’en sais pas autant que je le voudrais. Quand j’étais petit, je m’enfermais dans ma chambre avec mes comics. J’ai tout lu et je connaissais bien les personnages avant le film, ce qui me faisait une base solide. Même si ces personnages ont évolué ces dernières années.
			 
			Presse : Peyton, avez-vous été intimidé à l’idée de réaliser un film pour le mastodonte Marvel ?
			Peyton Reed : Je n’avais jamais travaillé avant sur un film de cette échelle. La première fois, c’était impressionnant, il fallait que j’apprenne un tas de nouvelles techniques. La seconde fois, c’était plus facile d’y retourner. J’étais plus entouré et c’était plus simple, surtout grâce à mon directeur des effets visuels.
			 
			Presse : Pourquoi notre société contemporaine a tant besoin de film de super-héros ?
			Evangeline Lilly : Je parle en tant que canadienne qui vit aux États-Unis, mais je pense que cela concerne tout le monde. Il y a beaucoup de gens désespérés. La vie est très dure. Tout de ce qui nous entoure n’est pas aussi beau que ce que l’on voudrait. Les gens ont besoin de fuir leur quotidien et d’être inspirés dans l’idée de construire un monde meilleur. On a besoin de s’identifier à des personnages plus forts et qui sont prêts à se sacrifier pour les autres. Dans le cas de ce film, on retourne un peu en enfance, vers l’innocence, c’est sympa et on passe un bon moment.
			 
			Presse : Avez-vous dû élaborer le scénario du film en fonction des événements d’Avengers : Infinity War ?
			Peyton Reed : On savait que le film sortirait après Avengers : Infinity War et comment il se finissait. La fin d’Infinity War est extrêmement dramatique et ce n’était pas du tout le ton de notre film. On s’est dit qu’on allait donner quelques petits indices dans notre histoire ou surprendre le public avec notre scène post générique./p>
			
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			Presse : Hannah, votre personnage a une façon très particulière de se mouvoir due à sa condition. Est-ce que vous avez eu une préparation spéciale ?
			Hannah John-Kamen : J’ai adoré la préparation physique et il y en avait énormément. Mon costume m’a beaucoup aidé. J’ai d’ailleurs fait les cascades avec mon costume, ce qui n’était pas évidant, mais j’avais besoin de tester les limites physiques qu’il m’imposait.
			 
			 Presse : Qui était le meilleur élève en physique parmi vous au lycée et s’il peut nous expliquer la théorie quantique ?
Tous se mettent d’accord pour montrer Evangeline Lilly.
			Evangeline Lilly : Je peux vous l’expliquer, mais c’est ennuyeux. On a découvert, il n’y a pas très longtemps, que les électrons et les atomes ne composaient pas tout ce qui était matière solide. Je peux vous donner plus d’explication, mais cela va être ennuyeux (rires).